La toxicomanie se définit comme la consommation excessive d’une substance qui peut s’apparenter à une drogue. Si l'on considère qu'une drogue est une substance ayant le pouvoir d’altérer l'activité neuronale , nous avons probablement tous consommés des drogues, ne serait-ce que des médicaments. A titre d'exemple : anti-douleurs, glucocorticoïdes, etc...

Qu'est-ce que la toxicomanie ?
Etre toxicomane signifie :
Avoir une consommation abusive d'un produit (drogues dures, douces, médicaments, etc.)
Ou avoir une dépendance psychologique à un produit.
Ou avoir une dépendance physiologique à cette substance.
Les symptômes du manque peuvent être multiples: sueurs, insomnies, vomissements, maux de tête, etc...
Est-il possible d'arrêter la drogue ou une addiction aux médicaments avec l'hypnose ?
Oui, mais souvent, le travail en hypnose s'envisage dans le cadre d'un travail en équipe avec :
un.e médecin (psychiatre, addictologue),
un.e psychologue
et parfois avec les proches.
Une désintoxication peut être : médicale (cure ou hospitalisation) ou thérapeutique (sans prise de substance de substitution).
Quelles sont les limites de l'hypnose pour se sevrer d'une addiction ?
L'hypnose ne sera pas efficace sans un lien de confiance entre le thérapeute et le sujet.
Cependant ce n'est pas parce qu'une induction hypnotique, un jour précis, avec un.e hypnothérapeute donné.e ne vous convient pas que l'hypnose ne 'marche pas sur vous'. L'état d'hypnose s'apprend, et, la confiance se gagne .
L'hypnose ne sera pas efficace sans investissement sincère du sujet dans le processus de guérison.
L'hypnose ne vous soignera pas 'malgré vous'.... Or c'est le point délicat avec les addictions, car la personne n'a pas forcément envie de s'en défaire. L'hypnose aidera à renforcer la volonté de s'en sortir, la prise de conscience des conséquences délétères du comportement, mais, la germe de base doit venir du sujet !
Seul un.e psychiatre est habilité.e à poser un diagnostic et prescrire des médicaments.
Pourquoi l'hypnose est elle une aide efficace pour arrêter la drogue ?
- L'hypnothérapie agit principalement à un niveau inconscient.
Or souvent il y a un conflit entre le conscient qui aimerait bien arrêter et une partie inconsciente qui résiste.
- L'hypnose permet de travailler sur mes croyances limitantes et aidantes :
En s’appuyant sur le fait que l'inconscient a un fort pouvoir sur l'esprit.
Les études montrant l'efficacité des médicaments placebos en témoignent, les résultats sont bluffants. Mes croyances ont un impact déterminant sur ma vie.
Pour traiter des symptômes tels que douleurs ou vomissements, l'efficacité des médicaments placebos atteint 86%.
Donc si vous pensez que le cannabis vous aide à dormir, il vous aidera à dormir. (dépendance psychologique).
- L'hypnose et l'auto-hypnose aident à gérer le sevrage physique.
Les symptômes du manque peuvent être multiples:
Sueurs, insomnies, vomissements, maux de tête, etc...
- L'hypnose permet de reprogrammer :
Mes habitudes.
Mes réactions face au déclencheur.
Ma nouvelle identité de non-addict.
- L'hypnose m'aide à trouver comment remplir autrement à ce à quoi la prise de drogues ou médicaments répondait.
Comment fonctionne un suivi thérapeutique en hypnose dans le cadre d'une addiction aux médicaments ou aux drogues ?
Lors de la première séance vous me parlez de votre expérience et m'exposez votre problématique.
En effet il n'y a pas une façon mais des façons de se désintoxiquer.
Quelques variables :
La nature du (ou des) produit.s .
Votre consommation.
Votre rapport/lien au produit.
Votre histoire personnelle.
Votre vécu avec lui.
Où en êtes vous dans le processus de désintoxication? ( Sevrage / Analyse / réadaptation) ?
Qui vous accompagne dans ce chemin (médecins, psychologues, ect...)
De là, de nombreuses pistes de travail en hypnose s'avèrent possibles :
- Travail de désancrage d'habitudes liées à la prise du produit.
- Intégration de nouveaux comportements.
- Le recadrage: séparer le comportement de sa fonction positive.
- Trouver d'autres méthodes (notamment en auto-hypnose) pour remplir le vide laissé par la substance.
- Soigner ce vide, en prendre soin. Travailler sur l'origine du problème.
- Travail sur qui je suis libéré(e) du produit.. mes croyances, mes capacités, mes envies.
- Renforcement des évolutions positives et de la motivation pour sortir de la dépendance.
Suivi thérapeutique en hypnose :
Le suivi est primordial pour éviter les rechutes !
A noter cependant que ces dernières ne sont pas 'graves' et font partie du processus de guérison.
Je vous accompagne tout au long de votre sevrage et au delà si besoin.
A chaque séance, vous me faites part de vos succès, difficultés, ressentis.
Régulièrement nous ajustons l'objectif de travail.
Jusqu'à programmer un arrêt total des médicaments ou de la drogue.
Impossible de prédire le nombre de séances nécessaires pour un sevrage réussi ET sans rechute.
Rapidité n’est pas gage d’efficacité.

Classification des différents types de drogues en fonction de leurs principaux effets :
Stimulants Augmentation de l’activité du système nerveux central | Dépresseurs (= ralentissent) l’activité du système nerveux central | Hallucinogènes ou perturbateurs |
Provoquent souvent dépendance, et à long terme : dépressions graves et paranoïa. Donnent un sentiment de confiance, plus de vivacité d’esprit et de l’énergie | Provoquent souvent une dépendance physique, de fortes doses peuvent avoir de graves suites (ex. dépression respiratoire) Causent généralement une altération du jugement de la coordination et deléquilibre | Modifient la perception de la réalité Changent la perception des sens (hallucinations auditives et visuelles) Peuvent affecter la personnalité du consommateur à long terme (angoisses, phobies, dépressions) |
Stimulants mineurs: café et tabac (nicotine) Stimulants majeurs Cocaïne Ecstasy, Amphétamines | Alcool, tranquillisants, anxiolytiques (benzodiazépines) - les barbituriques (hypnotiques) - les analgésiques (morphine, opiacés, héroine), - les neuroleptiques | LSD, Mescaline, kétamine Cannabis Champignons hallucinogènes Solvants( ether/colle), Anesthésiques volatils |
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